Après de nombreux ouvrages consacrés à la culture
chinoise et en particulier à la gastronomie, Fêtes et Banquets en Chine (1992), A la table de l’empereur de Chine (2002), A la table du rêve dans le Pavillon (2009), Le tofu, dix façons de le préparer (2011), William Chan Tat Chuen,
sinologue et spécialiste des cultures et rituels alimentaires, cuisinier
diplômé de l’école française de Thonon Les Bains et élève de l’historien Jean
Louis Flandrin, nous invite à travers son livre à paraître aux éditions de
l’Epure en mars 2016 « Canard laqué, canard au sang : Dialogue culturel
entre les cuisines chinoise et française » à découvrir et à partager sa
passion conjointe des interfaces culturelles des cuisines françaises et
chinoises. Son livre inaugure une
nouvelle collection aux éditions de l’Epure baptisée « Lectures
nourricières ». Voici la
présentation du livre :
« Au-delà de leurs différences et de
leurs spécificités culturelles, de leurs terroirs, ou encore de leurs manières
de table, existe-t-il des points de convergence entre les cuisines chinoise et française, considérées comme parmi les meilleures du monde, avec une
histoire gastronomique riche de plusieurs siècles ?
A travers le prisme de 70 recettes étudiées conjointement
entre ces deux pays, on découvrira que les similitudes et les ressemblances
sont nombreuses. Elles se jouent sur les destins historiques et parallèles des
recettes emblématiques qui deviennent des icônes des gastronomies des deux
pays, comme le tandem canard laqué de Pékin et canard au sang de Paris ; sur
des recettes qui se rapprochent par les ingrédients et les techniques utilisés
comme les grenouilles sautées à l’ail et les crêpes ; sur la même vision d’une
cuisine qui soigne et qui fortifie le corps, comme ce bouillon de poule ; sur
des cuisines qui utilisent joyeusement l’alcool comme principe d’assaisonnement
avec le coq au vin jaune du Jura et le coq ivre à l’alcool de Shaoxing ; sur
des cuisines capables d’incorporer des ingrédients culinaires venus du nouveau
monde comme la pomme de terre et la tomate grâce à la force de leur grammaire
culinaire ! ».
Ces points de convergence, révélés par le
« dialogue culturel» de ces 70 recettes est avant tout un joli prétexte
pour voyager dans les cuisines de ces deux pays que sont la France et la Chine,
afin de mieux comprendre leurs pratiques alimentaires, leurs techniques
culinaires, leurs canons esthétiques et leurs représentations symboliques.
Après avoir été mis en appétit en compulsant
l’histoire de ces 70 recettes, vous pourrez également les déguster grâce aux
étapes détaillées de leurs réalisations, proposées pour au moins six personnes.
Pour être informé de la parution de « Canard laqué, canard au sang : Dialogue culturel
entre les cuisines chinoise et française » de
William Chan Tat Chuen, et le recevoir en avant-première, cliquez-ici. Vous pouvez le
rencontrer au salon du livre de Paris en mars 2016 avec les animations autour
de ce livre.
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